Chaque minute, une fille dans le monde est contrainte de se marier avant ses 18 ans. Ces mariages précoces, ainsi que d’autres formes de Violences Basées sur le Genre (VBG), brisent des vies et volent des avenirs. Dans le but de lutter contre ces injustices, le projet Youth Engagement for Sexual and Reproductive Health Rights (YES), mis en œuvre par CARE Bénin/Togo travaille pour changer les mentalités et promouvoir l’égalité des sexes au Bénin.
Les violences basées sur le genre englobent des actes de violence physique, sexuelle, psychologique et économique, principalement subis par les femmes. Au Bénin, 1 femme sur 10 a été victime de violences sexuelles, et 42 % des femmes ont vécu des violences conjugales selon la Cinquième Enquête Démographique et de Santé (EDSB-V, 2017-2018)
Certaines régions, comme l'Alibori, affichent des taux particulièrement élevés. Ces violences sont souvent profondément enracinées dans des normes patriarcales qui doivent être combattues.
Le projet YES s’attaque à ce problème en menant des actions concrètes pour sensibiliser et promouvoir le respect des droits des filles et des femmes. L'une des étapes majeures de ce projet a été l’organisation d’une déclaration publique contre les VBG dans plusieurs communes bénéficiaires du projet.
Une Déclaration Commune pour Lutter Ensemble
Cette activité a réuni une large audience, incluant des leaders religieux, des têtes couronnées et de nombreux autres acteurs locaux, tels que des représentants d'ONG, des agents de santé, des représentants de GUPS, et aussi des forces de l’ordre. Ensemble, ils ont pris des décisions importantes et ont signé une déclaration commune affirmant leur engagement à lutter contre toutes les formes de violences basées sur le genre. Ce geste symbolique constitue un tournant décisif dans la lutte pour l’égalité des sexes.
Les actions prioritaires retenues lors de cette déclaration sont ambitieuses et variées :
Les communautés s'engagent à interdire toutes les violences basées sur le genre (VBG) et à dénoncer systématiquement les mariages forcés et autres violences. Chaque membre doit signaler tout acte de violence, qu'il en soit témoin direct ou indirect.
Les autorités locales et les membres de la communauté ne doivent jamais céder à la corruption. Toute tentative de corruption ou d'influence visant à couvrir des actes de violence sera sévèrement punie. Des mécanismes de dénonciation sécurisés seront mis en place pour garantir la transparence.
Les comités de veille seront désormais responsables de suivre de près tous les cas de violence et devront dénoncer sans arrière-pensée tout acte de violence.
Par ailleurs, les communautés ont décidé d'augmenter les séances de sensibilisation contre les VBG, en organisant des réunions hebdomadaires pour assurer le suivi du respect des décisions prises dans cette déclaration. Ces réunions permettront de discuter des avancées, de relever les défis et de renforcer l'engagement de tous.
Les personnes impliquées dans des violences, y compris les auteurs de mariages forcés, seront exclues de la communauté et poursuivies en justice. Un suivi régulier sera réalisé pour s'assurer de l'application effective de ces mesures.
L’Art Comme Outil de Sensibilisation
L’événement a également été l’occasion de sensibilisation. Diverses prestations artistiques et des pièces de théâtre portant sur des thèmes comme le mariage précoce ont été faites en faveur des cibles du projet et des acteurs. Ces moments créatifs ont permis d’aborder des pratiques néfastes tout en offrant un espace de dialogue pour mieux comprendre les mécanismes des violences basées sur le genre.
Les œuvres artistiques ont joué un rôle clé en sensibilisant les participants, notamment les jeunes, sur les dangers des VBG et les comportements qui doivent être changés. Elles ont offert un cadre unique pour discuter des droits des filles et des femmes, tout en impliquant directement la communauté.
Un Engagement Solennel pour l’Avenir
La déclaration publique d’abandon des VBG signée par les leaders communautaires et les autorités locales marque un moment historique dans la lutte pour l’égalité des sexes. Cet engagement collectif envoie un message clair : les communautés du Bénin se tiennent fermement contre toutes les formes de violences basées sur le genre.
Construire Ensemble un Avenir Sans Violence
Le projet YES démontre que la lutte contre les Violences Basées sur le Genre n’est pas seulement une question de lois ou de politiques, mais une responsabilité partagée. En unissant leurs voix, les communautés ont pris une position forte en faveur du changement, déterminées à offrir à chaque fille et chaque femme un avenir où elle pourra vivre librement et en sécurité.
"Pour conclure, il convient de rappeler que le projet YES est mis en œuvre par Care Bénin/Togo, en partenariat avec l'ONG Vie et Environnement. Ce projet bénéficie du financement de Luxembourg AID & Dévelopement, ainsi que du soutien technique de l'UNFPA."
Le projet YES s’attaque à ce problème en menant des actions concrètes pour sensibiliser et promouvoir le respect des droits des filles et des femmes. L'une des étapes majeures de ce projet a été l’organisation d’une déclaration publique contre les VBG dans plusieurs communes bénéficiaires du projet.
Une Déclaration Commune pour Lutter Ensemble
Cette activité a réuni une large audience, incluant des leaders religieux, des têtes couronnées et de nombreux autres acteurs locaux, tels que des représentants d'ONG, des agents de santé, des représentants de GUPS, et aussi des forces de l’ordre. Ensemble, ils ont pris des décisions importantes et ont signé une déclaration commune affirmant leur engagement à lutter contre toutes les formes de violences basées sur le genre. Ce geste symbolique constitue un tournant décisif dans la lutte pour l’égalité des sexes.
Les actions prioritaires retenues lors de cette déclaration sont ambitieuses et variées :
Les communautés s'engagent à interdire toutes les violences basées sur le genre (VBG) et à dénoncer systématiquement les mariages forcés et autres violences. Chaque membre doit signaler tout acte de violence, qu'il en soit témoin direct ou indirect.
Les autorités locales et les membres de la communauté ne doivent jamais céder à la corruption. Toute tentative de corruption ou d'influence visant à couvrir des actes de violence sera sévèrement punie. Des mécanismes de dénonciation sécurisés seront mis en place pour garantir la transparence.
Les comités de veille seront désormais responsables de suivre de près tous les cas de violence et devront dénoncer sans arrière-pensée tout acte de violence.
Par ailleurs, les communautés ont décidé d'augmenter les séances de sensibilisation contre les VBG, en organisant des réunions hebdomadaires pour assurer le suivi du respect des décisions prises dans cette déclaration. Ces réunions permettront de discuter des avancées, de relever les défis et de renforcer l'engagement de tous.
Les personnes impliquées dans des violences, y compris les auteurs de mariages forcés, seront exclues de la communauté et poursuivies en justice. Un suivi régulier sera réalisé pour s'assurer de l'application effective de ces mesures.
L’Art Comme Outil de Sensibilisation
L’événement a également été l’occasion de sensibilisation. Diverses prestations artistiques et des pièces de théâtre portant sur des thèmes comme le mariage précoce ont été faites en faveur des cibles du projet et des acteurs. Ces moments créatifs ont permis d’aborder des pratiques néfastes tout en offrant un espace de dialogue pour mieux comprendre les mécanismes des violences basées sur le genre.
Les œuvres artistiques ont joué un rôle clé en sensibilisant les participants, notamment les jeunes, sur les dangers des VBG et les comportements qui doivent être changés. Elles ont offert un cadre unique pour discuter des droits des filles et des femmes, tout en impliquant directement la communauté.
Un Engagement Solennel pour l’Avenir
La déclaration publique d’abandon des VBG signée par les leaders communautaires et les autorités locales marque un moment historique dans la lutte pour l’égalité des sexes. Cet engagement collectif envoie un message clair : les communautés du Bénin se tiennent fermement contre toutes les formes de violences basées sur le genre.
Construire Ensemble un Avenir Sans Violence
Le projet YES démontre que la lutte contre les Violences Basées sur le Genre n’est pas seulement une question de lois ou de politiques, mais une responsabilité partagée. En unissant leurs voix, les communautés ont pris une position forte en faveur du changement, déterminées à offrir à chaque fille et chaque femme un avenir où elle pourra vivre librement et en sécurité.
"Pour conclure, il convient de rappeler que le projet YES est mis en œuvre par Care Bénin/Togo, en partenariat avec l'ONG Vie et Environnement. Ce projet bénéficie du financement de Luxembourg AID & Dévelopement, ainsi que du soutien technique de l'UNFPA."
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