Formation sur la SSRAJ dans le cadre du Projet SWEDD-Bénin : Facilitateurs, animateurs et chargés de projet du consortium CARE outillés sur les questions de Santé reproductive

Les chargés de projet, facilitateurs et animateurs des Ong du consortium CARE International Bénin/Togo ont été formés sur les questions de Santé Sexuelle et Reproductive des Adolescents et Jeunes (SSRAJ) pour faciliter la conduite des sensibilisations de masse sur le terrain en direction des filles et adolescentes bénéficiaires. Ceci dans le cadre de la mise en œuvre du sous-projet « Maintien des filles à l’école » zone Nord du Projet SWEDD-Bénin, une initiative du Gouvernement financée par la Banque mondiale. Les travaux de l’atelier se sont déroulés, du 26 au 28 Juillet 2023, à Dassa Zoumè.

Les enseignements et acquis de cette formation qui seront restitués aux membres des comités intergénérationnels dans les 33 communes d’intervention du sous-projet dans la zone Nord permettront de sensibiliser à travers des sessions en cascade, 18750 jeunes filles bénéficiaires soutenues par le Projet SWEDD-Bénin et 13500 garçons sur la thématique de la SSRAJ. A l’ouverture de l’atelier auquel ont participé les 33 animateurs, les facilitateurs et les chargés de projet des ONG d’intervention du Consortium CARE, le Gestionnaire du sous-projet « Maintien des filles à l’école », Mouhoutarou ALASSANE, a rappelé l’importance de la formation sur la SSRAJ. Selon lui, les enseignements reçus aideront énormément les animateurs (trices) lors des activités de sensibilisation au profit des bénéficiaires et de leurs parents sur le terrain. Pour la Responsable de la Composante 1 de l'Unité de Gestion du Projet SWEDD-Bénin, Mireille Bio IDRISSOU, cette formation initiée au profit des animateurs (trices) et chargés de projet revêt un intérêt capital. « Elle vise à renforcer vos capacités sur cette thématique qui est déterminante pour réussir bon nombre d’interventions en direction des groupes cibles et autres parties prenantes », a-t-elle précisé. Elle a invité les participants à plus d’assiduité et de concentration pour qu’au terme de la formation, les résultats soient à la hauteur des attentes. Elle a, pour finir, rappelé deux objectifs clé de la formation à savoir : améliorer le niveau de compréhension des facilitateurs (trices), animateurs (trices), des chargés de projet sur les marqueurs genre et les VBG ; et élaborer un plan d’action pour la restitution du contenu de la formation aux comités intergénérationnels.

Sept (07) communications au total ont été déroulées pendant les travaux de l’atelier. Il s’agit, entre autres, de : « Situation actuelle des ados et jeunes au Bénin » ; « Pourquoi investir sur les adolescents et jeunes » ; « Analyse des problèmes sur la SSRAJ et les barrières limitant les adolescents et jeunes à exercer leurs droits en matière de Santé Reproductive (SR) » ; « Comprendre les adolescents et jeunes » ; « Composantes de la SSRAJ, droits et devoirs des adolescents et jeunes » ; et « Comment impliquer les adolescents et jeunes dans nos communautés ». Ces thématiques développées par des formatrices de l’ABPF ont fait objet de grands débats avec la participation active des animateurs (trices), facilitateurs (trices) et chargés de projet. Des travaux de groupes sont aussi organisés pour maintenir la réflexion au sein des participants qui ont, au terme, fait des propositions pertinentes pour la conduite des sensibilisations sur le terrain. Des films instructifs sur la SSRAJ sont aussi projetés lors des travaux pour enrichir les communications.

Plusieurs recommandations sont également formulées par les participants. Il s’agit, entre autres, de : compiler et partager aux participants les fiches techniques validées lors de l’atelier ; proposer le temps de formation et de restitution de manière à dérouler les enseignements reçus dans leur intégralité ; organiser un atelier pour la conception des fiches techniques de sensibilisation à dérouler sur la SSRAJ ; et prévoir des attestations de formation au profit des animateurs et chargés de projet des ONG. Au terme de l’atelier, les participants ont dit toute leur satisfaction. « Je suis émerveillé par la qualité de la formation. Les formatrices ont été à la hauteur. Mieux, elles ont su concilier communications et projections pour nous faire toucher du doigt toute la problématique. C’est très intéressant », a déclaré Abraham BALOGOUN, facilitateur et participant à la formation. « Moi, je repars très aguerrie de cette formation au cours de laquelle j’ai beaucoup appris. Je saurai restituer toutes ces connaissances sur le terrain pour permettre la prise de conscience des bénéficiaires, adolescents et jeunes », a ajouté Salamatou BIO, animatrice du Consortium CARE Bénin/Togo.

ZOUEME Serge David, CCOM