Les jeunes catalyseurs du projet TEDIJO II de Nikki et kalalé, réunis au sein d’un mouvement communal dénommé ‘’Mouvement des jeunes catalyseurs’’ ont fait, ce lundi 30 septembre 2024, un plaidoyer en direction du médecin-chef de la commune de Nikki. Au terme de cette séance marquée par des échanges fructueux, les jeunes catalyseurs sont repartis satisfaits des assurances obtenues.
Faisant d’une pierre, deux coups,
la gestionnaire du projet TEDIJO II et sa suite ont assisté à une séance de plaidoyer
du Mouvement des jeunes catalyseurs dans les locaux de l’infrastructure
sanitaire de Nikki. Reçus par le médecin-chef en personne, Valentino SUANON,
les jeunes catalyseurs ont partagé avec le responsable sanitaire du centre leurs
préoccupations en matière de santé sexuelle et reproductive, la formulation des
plaintes et autres. Pour la porte-parole du mouvement, les adolescents et
jeunes y compris ceux vivants avec un handicap sont confrontés à des
difficultés au nombre desquelles le mauvais accueil des patients, le peu d’intérêt
du personnel de santé en matière de prise en charge des adolescents et jeunes
sur les questions de santé sexuelle et reproductive. Par ailleurs, a déploré la
porte-parole, les personnes vivant avec un handicap rencontrent des obstacles pour
accéder aux services de santé en raison des barrières physiques et sociales qui
ont des conséquences graves sur la santé et le bien-être des jeunes. Il s’agit des
grossesses précoces et indésirées, les infections sexuellement transmissibles, la
faible estime de soi, l’exclusion sociale et autres.
Pour surmonter ces difficultés
afin de garantir une meilleure santé sexuelle et reproductive aux adolescents
et jeunes y compris ceux vivant avec un handicap, le Mouvement des jeunes
catalyseurs, par la voix de sa porte-parole, a plaidé pour la prise des mesures
suivantes : investir davantage dans la formation du personnel de santé sur
l’accueil et la communication avec les patients, la formation sur l’empathie, le
respect et la sensibilité culturelle des patients, la mise en place d’espaces
chaleureux et confidentiels pour faciliter l’interaction entre les agents de
santé et les adolescents et jeunes y compris ceux vivant avec un handicap,
l’organisation des campagnes de sensibilisation pour informer les adolescents
et jeunes y compris ceux vivant avec un handicap sur leurs droits en matière de
santé reproductive et sur les services disponibles. « En adoptant ces
recommandations, nous pouvons non seulement améliorer les expériences du
personnel de santé, mais aussi promouvoir une société plus équitable et juste »,
a souhaité la porte-parole du mouvement. En réponse à la plaidoirie des jeunes
catalyseurs, le médecin-chef a donné l’assurance que des efforts seront
davantage faits pour donner satisfaction aux patients, adolescents et jeunes.
Mieux, il a promis qu’une boîte à suggestions et un numéro de téléphone seront
mis en place pour permettre aux adolescents et jeunes de formuler leurs
plaintes et de saisir qui de droit. La gestionnaire du projet TEDIJO II, Corinne
ADJAHOU, a apprécié la démarche des jeunes du mouvement dans leur désir et
volonté d’accéder aux services de santé sexuelle et reproductive. Elle a invité
les jeunes catalyseurs à développer un rapport/partenariat fécond avec le
personnel de santé de la commune en particulier, et les agents de santé en
général. La séance a pris fin dans une ambiance décontractée et conviviale.
Il faut rappeler que le projet
TEDIJO II est financé par Foundation for a Just Society International et mis en
œuvre par CARE International Bénin/Togo.
ZOUEME Serge David, CCOM
Commentaires
Enregistrer un commentaire