La Journée Internationale des
Filles (JIFi 2023) a été célébrée avec faste dans les cinq départements
d’intervention de la zone Nord (Borgou, Alibori, Atacora, Donga, Collines) du
Projet SWEDD. Le Projet SWEDD et son sous-projet « Maintien des filles à
l’école », à travers cette
commémoration en différé, entendent renforcer la mobilisation des filles
bénéficiaires, des parents, des acteurs sociaux et autorités
politico-administratives autour des actions visant la protection et le respect
des droits des filles, principalement le droit à une éducation de qualité.
C’était dans les semaines du 20 et 27 novembre 2023.
Au total, 1.937 participants dont
1.270 filles bénéficiaires, 163 garçons, 250 hommes et 254 femmes, ont célébré
avec liesse la JIFi 2023 dans les cinq départements de la zone Nord du Projet
SWEDD. Caravanes sous escorte policière à travers les villes de Parakou, Kandi,
Natitingou, Djougou et Dassa ; plaidoyers des bénéficiaires pour le
respect des droits des filles ; émissions grand public avec la
participation active des directeurs de zone, chefs CPS ou leurs représentants,
agents points focaux de la Police Républicaine et les représentantes des
bénéficiaires par endroits ont été les temps forts des festivités.
Dans chacune des villes, la
mobilisation des autorités communale et préfectorale, des communautés et
parents a été spontanée. Les sages et notables, les représentants des
Coordinations des Associations des Parents d’Elèves (CAPE), les associations de
jeunes et de femmes ainsi que d’autres corps sociaux constitués ont aussi
marqué leur adhésion au respect des droits des filles, leur maintien à l’école
et leur protection contre les mariages forcés, les grossesses précoces en
milieu scolaire et extra-scolaire. Les différents discours des maires ou
représentants de maires, des préfets ou représentants de préfets convergent
vers la promotion de la scolarisation des filles et adolescentes. Pour le 1
er
adjoint au maire de Natitingou, Clément Ayémona, nos filles sont la prunelle de
nos yeux et chaque parent, quel qu’en soit sa situation sociale, doit
travailler à offrir l’instruction à sa fille. «
Aujourd’hui, vous avez
une chance inouïe. Le Projet SWEDD s’investit déjà dans la prise en charge des
filles à travers les appuis en kits scolaire et hygiénique, les transferts
monétaires conditionnels, les actions communautaires à travers les
sensibilisations des ONG du consortium CARE International Bénin/Togo, les
visites scolaire et à domicile. Qu’est-ce qui vous reste alors chers
parents ? Je vous en prie, jouez votre partition pour l’atteinte des
objectifs visés par le Gouvernement à travers le Projet SWEDD »,
a-t-il conseillé aux parents.
Les bénéficiaires, dans chacune des villes, ont
plaidé pour le respect de leurs droits : le droit à une identité, le droit
à la santé, le droit à l’éducation, le droit à la vie en famille, le droit à un
niveau de vie suffisant, le droit d’être protégée des formes de violences, le
droit d’être protégée de l’exploitation, etc. Les parents ont aussi pris
l’engagement d’accompagner leurs filles pour leur réussite scolaire et
socio-professionnelle. Au cours des émissions grand public, le
thème : « Investir dans les droits des filles : notre leadership
et notre bien-être » a été décortiqué par les débatteurs avec l’assurance que les
parties prenantes du sous-projet vont se déployer davantage pour la protection
et le respect des droits des filles et adolescentes en générale, et
particulièrement celles du Projet SWEDD, une initiative du Gouvernement béninois
financée par la Banque mondiale.
ZOUEME Serge David, CCOM
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