Atelier de revue du PTA 2023 du sous-projet MFE-SWEDD-Bénin : Les animateurs, chargés de projet et RSE du consortium CARE mieux aguerris pour des interventions à fort impact dans la zone Nord
L’objectif visé
est d’une part, de faire la revue et la relecture des activités du Plan de
Travail Annuel 2023 du sous-projet « Maintien des filles à l’école » zone Nord
et d’autre part, de renforcer les capacités de l’équipe opérationnelle des ONG
du consortium sur la sécurité et la protection face aux menaces perceptibles
dans certaines communes de la zone Nord. A l’ouverture des travaux, après les
mots de bienvenue du chargé de programme du sous-projet Mouhoutarou Alassane,
le coordonnateur du Programme Santé de la Mère, de l’Enfant et du Jeune (SMEJ)
à CARE International Bénin/Togo, Christophe Adandé, a rappelé les enjeux de la
rencontre. Il a invité l’ensemble des participants à maintenir le cap pour
l’atteinte des objectifs. « C’est très important de renforcer de temps à autre
nos capacités vu que nous venons d’organisations diverses, mais sommes engagés
dans la même mission en direction des mêmes groupes cibles. Le contexte
sécuritaire justifie également cette rencontre pour développer nos capacités de
résilience afin de mener à bien nos activités sur le terrain », a-t-il dit
avant de procéder officiellement à l’ouverture des travaux.
La journée a
démarré par la présentation du point de mise en œuvre du PTA 2023 du
sous-projet par ONG. En effet, à travers des supports Powerpoint, chacune des
ONG du consortium a fait le point de ses activités pour le compte du premier semestre
de l’année et par commune d’intervention. Le chef de file du consortium s’est
livré au même exercice, faisant un point global des interventions ponctuées de
statistiques. Aussi, a-t-il fait un focus sur les priorités en termes
d’activités planifiées pour le second semestre de l’année. Les recommandations
formulées lors de différents ateliers au niveau décisionnel du projet SWEDD
sont également restituées aux animateurs, chargés de projet et RSE pour mieux
affiner les approches, stratégies et méthodologies d’interventions sur le
terrain. Pendant les trois jours de l’atelier, plusieurs autres communications
suivies de débats ont été déroulées aux participants. Il s’agit, entre autres,
de la présentation de la méthodologie et de la feuille de route de la
distribution des kits scolaires pour l’édition 2023-2024 ; la présentation de
la stratégie d’opérationnalisation des comités intergénérationnels communaux et
des comités de veille des établissements ; la présentation des marqueurs genre,
gouvernance et résilience du consortium CARE ; la présentation du protocole
sécuritaire ; le rappel des politiques de lutte contre le harcèlement sexuel,
les VBG en général et la fraude ; la présentation de la synthèse des points à
améliorer dans les rapports et le point de la mise en œuvre des recommandations
de l’Unité de Gestion du Projet (UGP) lors de l’évaluation à mi-parcours du
Projet SWEDD. Des travaux de groupes sont aussi organisés sur l’élaboration de
la méthodologie de mise en œuvre des activités de vacances et les cours de
renforcement des bénéficiaires du sous-projet ; la relecture du PTA 2023 et la
mise en œuvre des activités dans le contexte sécuritaire des communes sous
menace.
Au terme des
travaux, les participants dont 30 hommes et 23 femmes se sentent totalement
aguerris pour opérationnaliser les activités sur le terrain et mieux encore,
pour faire des interventions à fort impact dans la zone Nord au profit des
bénéficiaires du sous-projet « Maintien des filles à l’école ». « Je suis
totalement satisfait de cet atelier avec la qualité des communications, en
l’occurrence celle sur la sécurité. Sachant que j’interviens dans une commune à
risque, cette communication m’a permis de comprendre le protocole sécuritaire à
observer lors de mes interventions. », a confié Saliou Chabi Aboudou,
animateur terrain du consortium CARE à Karimama. Quant à sa collègue Bérénice
Bio Daniel, animatrice terrain du consortium à Banikoara, « l’atelier m’a
permis de beaucoup apprendre de nos activités. J’ai également appris comment
dénoncer un cas de VBG ou référer les cas de victimes pour une meilleure prise
en charge. Mieux, j’ai apprécié la communication sur le protocole sécuritaire
qui nous dicte désormais la conduite à tenir lors de nos interventions sur le
terrain au regard des risques sécuritaires dans nos localités ». L’atelier
a pris fin sur des notes de satisfaction de tous.
Serge David
ZOUEME, CCOM
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