Des enquêteurs formés dans le cadre de leur déploiement pour l’étude sur les normes sociales néfastes à la bonne nutrition au Bénin
Vingt-cinq observateurs recrutés ont été formés par un collège de consultants de la Société de Nutrition du Bénin (SNB) et l’Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques (ENSTA) sur les outils de collecte d’informations relatives aux normes sociales néfastes à la bonne pratique nutritionnelle. C’était à la faveur d’un atelier tenu du 23 au 27 janvier 2024 à Porto-Novo organisé dans le cadre du projet CASCADE.
Avec
pour objectif de renforcer les politiques nationales de nutrition en vue de
l’amélioration de la sécurité alimentaire d’une part et de contribuer à la
réduction de la malnutrition chez les femmes en âge de procréer et les enfants,
le consortium de mise en œuvre CARE Bénin/ Togo et GAIN avec le soutien du
ministère des affaires étrangères des Pays-Bas, a commandité une étude sur les pratiques
alimentaires et normes sociales qui entravent les bonnes pratiques alimentaires.
Prenant en compte les six départements
(Atacora, Alibori, Borgou, Ouémé, Couffo et Zou) d’intervention du projet, cette
étude vise essentiellement à ressortir les causes sous-jacentes de la malnutrition
malgré les lourds investissements faits depuis des décennies. Les résultats
issus de cette étude permettront d’identifier aisément les leviers sur
lesquelles les politiques doivent être améliorées pour un changement de
comportement favorable à une alimentation et nutrition saines. A cet effet,
vingt-cinq observateurs soutenus par quatre superviseurs ont été recrutés et
formés pour assurer la collecte des informations dans les vingt communes d’intervention
du projet (Malanville,Karimama, Gogounou,Banikoara, Matéri, Toucountounan,
Boukoumbé, Tanguiéta, Pèrèrè, Nikki, Kalalé, Djidja, Abomey, Covè Dangbo,
Adjohoun, Bonou, Toviklin, Djakotomey, Klouékanmey).
Pour
M. Elisée MAHOUSSI, consultant associé, les enquêteurs ont la lourde charge de
collecter les données de qualité du terrain car, c’est sur la base de ces
informations que se feront les analyses et des décisions seront prises en
termes de parquet d’interventions. « Nous espérons que les
enquêteurs respectent rigoureusement les consignes qui sont données afin
d’apporter des données de qualité car des données erronées produisent des
analyses erronées ».
Il
s’est également engagé au nom du collège de consultants en charge de l’étude :
« Nous espérons que les résultats de cette étude seront à la hauteur
de la confiance placée en nous. Nous y travaillerons » dixit
MAHOUSSI.
Partis
comme des chasseurs, ces enquêteurs pourront revenir après dix jours, la gibecière
remplie d’informations relatives aux normes sociales néfastes à la bonne
nutrition au Bénin.
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