« J’ai prêté serment pour sauver des vies, et durant cette période de pandémie du COVID 19, j’ai eu à faire un constat troublant, la peur de certains de mes collègues d’ausculter de nouveaux patients admis, de peur de contracter éventuellement la dangereuse affection. »
La pandémie l’aura prise par surprise, elle lui aura arraché des personnes chères et ne lui aura laissé d’autres choix que de se faire à un nouvel environnement de travail, après un confinement de 2 semaines chez elle.
Les mesures prises pour y faire face, un couvre-feu, le bouclage de certaines villes, et les retombées de cette crise sanitaire chaotiques sur les activités, et de l’économie l’auront laissé perplexe.
Face à l’angoisse et à la peur qui régnait au tout début de la crise, elle ainsi que ses collègues ont vu le nombre de patients venant consulter en centre hospitalier, considérablement baisser.
Équipé de KIT de prise en charge du corona virus, eux, le personnel soignant, ont finalement repris leur habitude, de voir défiler leurs innombrables patients.
Des survêtements et des habits à usages uniques, des boîtes de gants et masques changeables après quelques heures, en plus de systèmes de lavage de mains disséminés dans tous les recoins des hôpitaux et des gels hydroalcoliques ont été et sont leurs seuls boucliers face à cet ennemi invisible contre qui ils se battent.
Pour elle, c’est clair que la grande partie de la population applique les gestes barrières. Et qu’il s’en ait fallu d’une foi inébranlable, d’un climat différent et d’une résistance naturelle suite à certains vaccins fait sur le continent Noir et pas ailleurs, pour sauver sa population de la prédiction cauchemardesque qu’on leur faisait.
Si le changement brusque d’hôpital d’affectation fut décevant pour elle, la réduction des heures de travail suivant les mesures d’urgence prises, elle, lui a été bénéfique. Elle aura eu plus de temps à consacrer à sa famille, aux enfants et à son mari.
Au début, une certaine angoisse régnait, la peur des patients d’aller consulter dans les hôpitaux de peur de contracter la maladie, mais cela a fini par s’améliorer.
Il suffisait de présenter les symptômes suivants, toux, fièvre, difficultés respiratoires, pour que même à l’hôpital, la peur gagne certains personnel soignant.
« J’ai prêté serment pour sauver des vies, et durant cette période de pandémie du COVID 19, j’ai eu à faire un constat troublant, la peur de certains de mes collègues d’ausculter de nouveaux patients admis, de peur de contracter éventuellement la dangereuse affection. » Nous confiera-t-elle…
Il faudrait fournir des vivres à la population qui en a fortement besoin, et penser à la construction d’autres centres hospitaliers performants tels que le CHR Lomé commune, où, « Le personnel vend son âme pour pouvoir assurer une bonne prise en charge des patients. », ceci, pour de ne plus être pris en traître par d’éventuelles autres cas de crise sanitaire. Conclura-t-elle en souhait.
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