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Affichage des articles du juillet, 2020

« Ko Hatchi » -Droits de l’Enfant, nouvelle arme de défense des droits des enfants de CARE International appuyé par l’Union européenne dans la Donga

L’espoir vient de naître contre toutes formes de violation à l’endroit des enfants du département de la Donga. CARE International a procédé, à travers un paquet d’activités, au lancement de son nouveau projet dénommé « Ko Hatchi » (Droits de l’Enfant). Ce projet vise globalement à contribuer à l’épanouissement des filles et des garçons par la promotion de leurs droits et l’amélioration de leurs conditions de vie dans le Département de la Donga au Bénin. Pour une durée de trente (30) mois, « Ko Hatchi » permettra aux enfants des communes de Ouaké et de Djougou de jouir pleinement de leurs droits. Cofinancé par l’Union européenne, ce projet est mis en œuvre par CARE International au Bénin/Togo en partenariat avec les PIED ONG et Equi-filles ONG . Gouvernement des enfants de la Donga lors de leur plaidoyer Tout a commencé par la célébration de la Journée de l’Enfant Africain (JEA)- Edition 2020. Le conseil d’enfants de Djougou, les gouvernements scolaires des CEG de Djougou 1,2,3 et les

« J’ai prêté serment pour sauver des vies, et durant cette période de pandémie du COVID 19, j’ai eu à faire un constat troublant, la peur de certains de mes collègues d’ausculter de nouveaux patients admis, de peur de contracter éventuellement la dangereuse affection. »

BOUKARI Alimatou, agent de santé de 37 ans, mutée au CHU campus de Lomé, suite à la soudaine réquisition du CHR Lomé commune, son hôpital d’origine, pour la prise en charge des personnes testées positives au COVID 19. La pandémie l’aura prise par surprise, elle lui aura arraché des personnes chères et ne lui aura laissé d’autres choix que de se faire à un nouvel environnement de travail, après un confinement de 2 semaines chez elle. Les mesures prises pour y faire face, un couvre-feu, le bouclage de certaines villes, et les retombées de cette crise sanitaire chaotiques sur les activités, et de l’économie l’auront laissé perplexe. Face à l’angoisse et à la peur qui régnait au tout début de la crise, elle ainsi que ses collègues ont vu le nombre de patients venant consulter en centre hospitalier, considérablement baisser. Équipé de KIT de prise en charge du corona virus, eux, le personnel soignant, ont finalement repris leur habitude, de voir défiler leurs innombrables patients. Des

"Je me demande si on pourra retrouver notre vie d’avant. Je ne sais pas si je pourrais récupérer la boutique..."

Katraelle Johnson, vue de travers une machine Katraelle Johnson, 34 ans. Mère de deux enfants, Restauratrice, artisane, couturière. Porto-Novo, Bénin. « Avant, j’étais dans ma boutique près du marché de Gbègo, et je vendais un peu de tout, surtout de l’alimentation. Mais avec le Covid, les gens ne venaient plus, je n’avais plus de client. Les gens avaient peur, et moi aussi. Donc je suis restée à la maison. Et puis l’idée m’est venue de confectionner des habits pour enfants et de les vendre en ligne.  Je connaissais déjà Mariam depuis 3 ou 4 ans. Je lui fais confiance, c’est ma couturière. Quand je suis venue avec ce projet, elle a tout de suite accepté. Elle me fait les coupes, m’a appris à me servir de la machine, et voilà. Actuellement, la clientèle manque, car les églises sont restées longtemps fermées. S’il n’y a pas de messe, de baptême ou de cérémonie, les gens ne se font pas faire de nouveaux vêtements. S’il n’y a pas d’événement, il y a peu de commande. Mais là, comme les égli